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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 11:34

Lettre de Ziad Medoukh,

Palestinien, professeur de français et responsable du département de français

à l'université Al-Aqsa, Gaza

 

 

J’ai appris avec indignation qu'à la suite de pressions exercées par quelques institutions prétendant représenter la communauté juive en France, une université française avait décidé d’annuler un colloque international qui devait avoir lieu dans ses locaux, sur le thème : "Israël : un Etat d’apartheid ? ".

Cependant, j’ai été très satisfait d’apprendre la mobilisation, partout dans le monde, de chercheurs et d’universitaires de bonne volonté qui ont exprimé leur refus de cette annulation touchant le milieu universitaire et la liberté d’expression dans un pays démocrate. J'ai de même apprécié  la position de beaucoup de personnes et d’associations juives qui l'ont dénoncée.

Le combat pour préserver ce colloque se poursuit. Dans plusieurs universités françaises, des centaines d'étudiants unissent leurs forces afin que les débats, la liberté d'expression et de la pensée y soient garantis, loin de toutes pressions extérieures

Que le colloque soit maintenu ou annulé, on peut dire qu' Israël restera un Etat d’apartheid et raciste qui pratique au quotidien des mesures inhumaines contre les Palestiniens vivant dans les territoires occupés de 1967, et dans les territoires de 1948.

Que les chercheurs présentent leurs travaux dans ce colloque ou non, Israël restera un Etat qui viole les droits les plus fondamentaux des Palestiniens.

Que le public universitaire  suive les différents débats  de ce colloque ou non, Israël est un Etat qui pratique le terrorisme d’Etat dans son attitude vis à vis des Palestiniens.

Depuis sa création, Israël massacre, assassine, tue les Palestiniens tous les jours. N’est-ce pas un apartheid ?

Israël considère les citoyens arabes qui vivent dans les territoires de 1948, comme des citoyens de seconde zone. N’est-ce pas un apartheid ?

Israël construit un mur de la honte en Cisjordanie et impose un blocus inhumain à la population civile de la bande de Gaza. N’est-ce pas un apartheid ?

Israël est un Etat colonial, il érige tous les jours de nouvelles colonies dans les territoires palestiniens. N’est-ce pas un apartheid ?

Toutes les pratiques et toutes les mesures israéliennes appliquées sont celles d’un Etat d’apartheid.

Que le colloque soit maintenu, ce qu’on espère pour l’indépendance de l’université et pour la liberté d’expression ou qu'il soit annulé, et cela est une honte pour une université qui prétend défendre la liberté d’expression, de toutes les façons, Israël restera un Etat d’apartheid !

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 19:58

Nous venons de prendre connaissance du communiqué de la direction de Paris 8 informant la communauté universitaire de la fermeture administrative de l'établissement jusqu'au 29 février.

 

La direction de Paris 8 rejette la responsabilité de cette décision grave sur les organisateurs du colloque « Israël : un Etat d'apartheid ? » qui, malgré l'interdiction prononcée par le Président, avait décidé de maintenir le colloque à l'Université.

 

Nous assumons le choix que nous avons fait et ne nous considérons pas comme responsables de la fermeture de l'Université, grave décision que nous condamnons. Car c'est bien l'obstination du Président à refuser la tenue du colloque à Paris 8, malgré la lettre des 500 universitaires et chercheurs, malgré les protestations des étudiants de Paris 8 (plus de 1000 pétitions signées!), malgré les condamnations de la plupart des syndicats et associations de l'université, et malgré les prises de position de plusieurs départements de Paris 8, qui a conduit à cette situation de blocage.

 

En décidant de fermer l'Université, la direction de Paris 8 reconnaît implicitement qu'elle est isolée et qu'elle n'a pas les moyens de faire respecter sa décision illégitime. Organisé à Paris 8, le colloque, avec un riche programme et plus de 300 inscrits, aurait été un succès, de toute évidence intolérable pour certains.

 

En prenant cette décision et en invoquant les prétendues « menaces » (lesquelles?) qu'aurait fait planer le colloque, le Président sacrifie les libertés pédagogiques et la liberté de critique qu'il prétendait défendre en interdisant l'événement. Nous invitons donc l'ensemble des étudiant-e-s de Paris 8 à exercer ces libertés, dont ils viennent d'être abusivement privés, en assistant au colloque.

 

Nous l'avons toujours dit : le colloque aura lieu. Mais il ne pourra bien évidemment pas se tenir dans une université fermée par son Président. En conséquence, et au vu de l'urgence, nous avons décidé d'organiser le colloque à la Bourse du travail de Saint-Denis, aux dates et heures prévues.

 

Le colloque débutera, à 9h, par une déclaration du Collectif Palestine Paris 8, revenant sur les conditions « particulières » de la tenue du colloque. La presse est bien évidemment conviée à ce rendez-vous, à l'occasion duquel elle pourra poser des questions aux organisateurs et organisatrices.

 

Un accueil sera organisé à Paris 8 pour expliquer la situation aux étudiant-es et pour diriger vers la Bourse du travail celles et ceux qui n'auraient pas eu l'information.

 

Nous appelons donc tous les inscrits et toutes celles et tous ceux qui veulent participer au colloque à se retrouver lundi matin, à partir de 8h45, à la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, Métro Saint-Denis Porte de Paris, LIgne 13).

 

Le Collectif Palestine Paris 8

 

Soutenu par : AURDIP, FASE, Oxygène, Sud-Étudiant-e-s, Tikli, UEAF Paris 8, UNEF Paris 8, UEC, NPA.

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 16:39

 

Le Président de l'Université Paris 8 vient de prendre la lourde décision de fermer l'Université lundi et mardi.

 

Le colloque n'aura donc pas lieu à Paris 8, mais à la Bourse du travail de Saint-Denis, aux heures et aux dates prévues.

 

Rendez-vous demain, à partir de 8h45, à la Bourse du travail de Saint-Denis (9-11 rue Génin, Métro Saint-Denis Porte de Paris, ligne 13).

 

Le colloque ne se déroulera pas « comme si de rien n'était » et commencera bien évidemment par une déclaration des organisateurs explicitant les conditions dans lesquelles l'initiative a été finalement organisée.

 

La presse est conviée à venir. Les organisateurs répondront à toutes les questions.

 

Un accueil sera organisé à l'Université pour celles et ceux qui n'auront pas eu l'information.

 

Désolé pour tous les désagréments, dont nous ne sommes évidemment pas responsables !

 

A demain pour le colloque.

 

Le Collectif Palestine Paris 8

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 13:12

Nous prenons acte de la décision du juge des référés du Tribunal Administratif de Montreuil : du fait de la mise à disposition d’une salle municipale, l’atteinte à la liberté d’expression constituée par le retrait de l’autorisation du colloque « Israël : un État d’apartheid ? » n’est pas « grave et manifestement illégale » au sens du Code de Justice Administrative.

 

Le rejet du référé traite de l’urgence, mais laisse entier le débat sur le fond. Aucune loi et aucune décision de justice n’interdit aujourd’hui à des étudiant-e-s d’inviter dans une université des chercheurs et des spécialistes du conflit opposant Israël aux Palestiniens pour y présenter leurs travaux et leurs opinions.

 

C’est pourquoi après nous être réuni-e-s, nous avons pris deux décisions :

 

- Le Collectif Palestine Paris 8 attaque devant le tribunal administratif la décision du président de l’Université pour excès de pouvoir, et une requête en ce sens sera déposée dès lundi. Elle sera rendue disponible auprès de tous : contre l’arbitraire, force doit rester à la loi !

- Nous maintenons le colloque tout en refusant « l’offre généreuse » de Paris 8 : nous délocaliser à la Bourse du travail de Saint-Denis.  

 

Nous sommes un collectif d’étudiant-es de Paris 8, dont l’objectif est d’entretenir et de développer les débats au sein de notre université. Nous avons invité plusieurs universitaires et chercheurs, dont les travaux ont le droit d’être présentés dans une université. Nous tenons à ce que notre université demeure un lieu de débat et de libre expression, malgré les intimidations des uns et la timidité de l’autre.

 

Le colloque aura donc lieu à Paris 8, malgré le volte-face du Président de l’Université qui, après avoir autorisé l’initiative, a osé suggérer, dans une indigne « tribune » publiée dans le journal Le Monde, que celle-ci pourrait donner lieu à des « dérapages antisémites ». Accusation infâmante, dont l’emploi n’a d’autre but que de discréditer l’autre, faute de pouvoir le contredire.

 

Nous appelons donc tous les défenseurs de la liberté d’expression et de pensée, de même que toutes celles et tous ceux qui pensent que l’Université doit être préservée de toute forme de censure et de pression politique, à se joindre à nous en assistant au colloque.

 

Un seul rendez-vous : lundi 27 février, à 8h45 précises, à l’Université Paris 8 (2 rue de la liberté à Saint Denis, Métro Saint-Denis Université). La salle du colloque sera fléchée à partir de l’entrée de l’Université.

 

« Il n’y a pas longtemps, c’étaient les mauvaises actions qui demandaient

à être justifiées. Aujourd’hui ce sont les bonnes. » (Albert Camus)

 

Le collectif Palestine Paris 8

 

Soutenu par : CGT-FERC Sup Paris 8, La Dionysoise, SNASUB-FSU Paris 8, Oxygène, Sud-Étudiant-e-s, Tikli, Unef Paris 8, UEAF, UEC, NPA, UJFP, FASE.

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 11:19

Tribune publiée, sous le titre "Un colloque sur l'apartheid en Israël à nouveau censuré",

dans Le Monde daté du 25 février

 

Le CRIF et le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme sont coutumiers des attaques contre toute expression d’idées ne se conformant pas à leur position de soutien inconditionnel à Israël : campagnes contre France 2, son journaliste Charles Enderlin et l’émission « Un Œil sur la planète », protestation contre la diffusion par Canal + de la série « Le Serment », pressions sur l’ENS pour interdire une conférence de Stéphane Hessel… Cette fois, le CRIF et le BNVCA ont appelé la Présidence de l’Université Paris 8 à annuler un colloque intitulé « Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l'appel au boycott international : Israël, un État d'apartheid ? », que Paris 8 avait préalablement autorisé et financé à hauteur de 2500 euros.  

 

Le CRIF se dit « particulièrement heurté » que soit discutée la pertinence du concept d’apartheid pour Israël et considère que « le thème du boycott » d’Israël (BDS) est illégal. Le colloque serait discriminatoire, illicite et pourrait provoquer des « troubles à l'ordre public ». Le BNVCA va plus loin en dénonçant « un colloque [qui] procède de la pire propagande palestinienne qui depuis 11 ans, incite à la haine de l'Etat Juif ». Le site du CRIF a même mis en ligne des (pseudo) bios des intervenants, dans une logique maccarthyste.

 

En notre qualité d’intervenants à ce colloque, et malgré nos opinions diverses quant aux thématiques abordées, nous nous insurgeons contre ces accusations graves, et contre le manque de courage de la Présidence de Paris 8 qui, en retirant son autorisation, a porté une lourde atteinte à la liberté d’expression, établissant un dangereux précédent. Des chercheurs ne pourraient plus présenter leurs travaux dans une université, au motif que le thème de leurs recherches serait « sensible » ?

 

Selon la Cour européenne des droits de l’homme, « la liberté d’expression vaut non seulement pour les “informations” ou “idées” accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent ». La Cour a de plus tracé la frontière séparant critique d’Israël et antisémitisme en établissant la distinction entre la « critique politique ou idéologique du sionisme et des agissements de l’Etat d’Israël », qui est protégée, et la « diffamation raciale » ou « l’incitation à la haine », qui sont condamnables. C’est cette distinction fondamentale que le CRIF et le BNVCA veulent voir s’estomper afin de faire taire toute critique d’Israël. Les sujets abordés au colloque peuvent donner lieu à polémiques, mais il ne suffit pas que des associations partisanes les décrètent « choquantes » ou « illégales » pour les exclure du débat public.

 

La question de savoir si le terme « apartheid » est pertinent pour qualifier les pratiques d’Israël n’est pas nouvelle. En 2007, le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme en territoire palestinien occupé, John Dugard, concluait que « les deux régimes ont beau avoir leurs différences, les lois et les pratiques israéliennes dans le territoire palestinien occupé rappellent indubitablement certains aspects de l’apartheid ». La question n’est pas davantage un tabou en Israël. Dès 2002, Avi Primor, ancien ambassadeur d’Israël auprès de l’UE, condamnait la « stratégie “sud-africaine” » d’Ariel Sharon, tandis qu’un éditorial du quotidien Haaretz évoquait, en janvier dernier, un « glissement sur la pente de l’apartheid ». La problématique posée par le colloque s’inscrit donc dans un débat légitime, en cours sur le plan international.

 

Devrait-on en outre s’abstenir de discuter de la campagne de boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) visant Israël, lancée en 2005 par un ensemble d’ONG ? Selon le CRIF cette campagne serait illégale, ce qui interdirait d’en parler dans un colloque. Si en France certaines décisions de justice ont condamné des actions de boycott, le CRIF omet de préciser qu’un récent courant jurisprudentiel s’est prononcé en sens contraire : « Dès lors que l’appel au boycott des produits israéliens est formulé par un citoyen pour des motifs politiques et qu’il s’inscrit dans le cadre d’un débat politique relatif au conflit israélo-palestinien, débat qui porte sur un sujet d’intérêt général de portée internationale, l’infraction de provocation à la discrimination fondée sur l’appartenance à une Nation n’est pas constituée. »

 

Il est dès lors difficile de concevoir en quoi la discussion de ces sujets serait de nature à « troubler l’ordre public ». On est pour le moins surpris que la Présidence de Paris 8 ne se soit pas posée en garante de la liberté d’expression et donne du crédit aux accusations du CRIF et du BNVCA, qui font planer la menace de « troubles » qu’ils semblent appeler de leurs voeux. Pour la préservation d’un espace de débat démocratique, il serait déplorable qu’une institution universitaire comme Paris 8 cède aux intimidations d’associations s’érigeant en censeurs.

 

François Dubuisson (Professeur de Droit international à l’Université Libre de Bruxelles), Ivar Ekeland (Président honoraire du Conseil Scientifique de l’ENS et de l’Université Paris-Dauphine), Julien Salingue (Enseignant à l’Université d’Auvergne), et 9 autres intervenants au colloque. 

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/24/un-colloque-sur-l-apartheid-en-israel-a-nouveau-censure_1648057_3232.html

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 00:32
Peut-on parler de la Palestine dans les Universités françaises ?

conferenceparis2À l'université Paris 8, à l'ENS et à l'EHESS, des colloques, conférences et réunions publiques traitant de la question palestinienne viennent d'être interdites. Nous pensons que l'université doit rester un lieu d'ouverture et de pluralisme où aucun sujet ne doit être considéré comme tabou, quand bien même il s'agirait de s'interroger sur la notion d'apartheid israélien ou sur la pertinence d'un boycott universitaire d’Israël.


Nous dénonçons ces pratiques. D'autant plus que celles-ci interviennent dans des lieux réputés pour être des lieux d'avant garde. Cela devrait être la fierté de Paris 8, de l'ENS et de l'EHESS que de savoir poser les questions et les débats aussi difficiles et sensibles soient-ils. 


C'est pourquoi des professeurs et des étudiants de l'Université Paris 8, de l'ENS et de l'EHESS mobilisés contre la censure sur la Palestine dans les universités françaises vous invite à un :


 GRAND RASSEMBLEMENT CONTRE LA CENSURE
ET POUR LA LIBERTE D'EXPRESSION


 Le 29 février à 19h à la Bourse du Travail de Paris
 3 rue du Château d'Eau 
 75010 Paris
 Métro République

En présence de : 

Stéphane Hessel, Ivar Ekeland, Omar Barghouti, Mbuyiseni Ndlozi
et de nombreux-ses professeurs et étudiant-e-s de l'ENS,
de l'Université Paris 8 et de l'EHESS.


 Reservation obligatoire à : conference29fevrier@gmail.com
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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 00:20

Avec Céline Lebrun (Collectif Palestine Paris 8),

Ivar Ekeland (Président honoraire du Conseil Scientifique de l'ENS et de l'Université Paris-Dauphine)

et Julien Salingue (Université d'Auvergne).

 

Pour écouter l'émission, cliquer sur l'image ci-dessous :

 

 logo beur fm

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 13:12

 Programme à télécharger en cliquant sur l'image ci-dessous. 

 

Vous y trouverez la programmation exacte

et les résumés de chacune des interventions.

 

Pour vous inscrire, une seule adresse : iawparis8@gmail.com

 

 

Affichecolloquedef-copie-1

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 19:19

200 nouveaux noms d'universitaires et de chercheurs viennent en effet d'être publiés.

 

Nous continuons de recevoir des signatures, venues d'universitaires et de chercheurs, mais aussi de centaines de personnes issues de multiples milieux et horizons. Patience, la liste actualisée de ces signataires sera bientôt publiée...

 

En attendant, la nouvelle "liste des 200" est disponible en suivant ce lien.

 

Pour mémoire, le texte de la "lettre des 100" est disponible en suivant ce lien.

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 13:46

Communiqué du Collectif Palestine Paris 8, le 22 février

 

Le Collectif Palestine Paris 8 a rencontré ce mardi 21 février le Président de l’Université, Pascal Binczak. Ce dernier nous a signifié qu’il ne reviendrait pas sur sa décision de retirer l’autorisation qu’il avait préalablement accordée à la tenue du colloque des 27 et 28 février.

 

Les « arguments » du Président ne nous ont guère convaincus puisqu’il a essentiellement insisté sur le caractère « sensible » des questions abordées lors du colloque, principale explication, selon lui, du risque de « trouble à l’ordre public ».

 

Nous avons fait part au Président de notre consternation et de notre incompréhension et lui avons signifié qu’une telle annulation constituait un précédent dangereux, portant atteinte à la liberté d’expression et aux libertés académiques. Il nous semble en effet préoccupant que des universitaires et des chercheurs ne puissent pas présenter leurs travaux dans une université, au motif que ceux-ci seraient trop « sensibles ». Quel sera le prochain sujet « sensible » dont on ne pourra pas parler dans une université ?

 

La Présidence de Paris 8 nous a proposé d’aider à l’organisation du colloque dans un lieu situé à l’extérieur de Paris 8.

 

Nous n’avons pas répondu favorablement à cette proposition. Pour nous, le colloque doit se dérouler à l’université. C’est pourquoi nous déposons ce mercredi 22 février un référé-liberté devant le tribunal administratif afin d’obtenir l’annulation de la décision du Président.

 

Quelle que soit la décision du tribunal, le colloque aura lieu.

 

Nous invitons toutes celles et tous ceux qui ne l’auraient pas encore fait à signer la lettre ouverte au Président de Paris 8 (en envoyant un mail à censurecolloqueparis8@gmail.com). Nous invitons en outre toutes les personnes désireuses d’assister au colloque à s’inscrire en envoyant un mail à iawparis8@gmail.com.

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog du Collectif Palestine Paris 8
  • : Le Collectif Palestine Paris 8 se donne pour objectif d'informer et de sensibiliser la communauté universitaire autour du conflit israélo-palestinien, à la faculté de Paris 8-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
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